La fin de l’été…

Après-demain, je reprendrai le chemin du travail. Après 4 semaines. La première fois je pense que je m’octroyais 4 semaines d’affilée. Et j’ai bien déconnecté, j’en ai même oublié le mot de passe de notre agenda commun à mes collègues et moi. Je ne m’y suis pas connectée durant 4 semaines, mais hier, j’ai ressenti le besoin de voir ce qui m’attendait. Ca va. Je prendrais bien 6 mois de congé sabbatique là tout de suite, mais je sais que ça va aller. Mais que cet état va me manquer. Cette légèreté, ce repos mental, cette sensation de corps délié et ces pensées qui me sont revenues. Celles qui me soufflent que tout est possible. Celles qui me prient de ne pas transiger sur mes priorités. Je pense que j’y reviendrai dans un prochain article. Un article sur la reprise, sur la façon dont je veux fixer mes priorités. Cela me fera sans doute du bien de déplier ma réflexion à l’approche de cette saison que j’aime, l’automne. Et d’avoir votre avis, chers lecteurs connus ou inconnus, fidèles ou de passage, si vous me faites l’honneur d’un commentaire. Je prévois d’écrire sur ces sensations, cette fin qui esquisse un renouveau… Mais l’heure est à la gratitude. Tout comme je le fais en fin d’année et comme j’en ai parlé ici , cette fin de période de vacances me donne envie de lister les jolis moments passés et les jolies choses de ces 4 semaines. Durant ces 4 semaines…

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J’ai eu la chance de vivre sans anxiété, ma vieille compagne, celle qui se pointe de temps en temps, souvent à l’improviste et jamais sur invitation ça c’est sûr. J’en parlerai peut-être ici un jour, mais elle m’avait saisie à l’aube un jour de juillet dernier et m’avait gâché une bonne partie de ce temps qui devait me permettre de recharger mes batteries. Résultat, un voyage annulé et juste le temps de me requinquer pour aller travailler. Heureusement que j’avais scindé mes vacances en deux parties et que j’ai pu profiter de mon voyage au Danemark. Ma vieille pote et moi nous connaissons depuis longtemps, et je trouve de mieux en mieux les clefs pour qu’elle ne s’éternise pas chez moi en abîmant mon moral en appliquant son filtre si peu flatteur sur ma réalité. Cet été, je suis restée détendue.

Yes Please.
désolée pour les moldus qui passent ici…

 

J’ai pu faire un voyage magnifique dont j’ai commencé à parler ici et dont je dois encore parler. J’ai vécu une expérience inédite en voyageant seule avec mon papa et ça s’est tout à fait bien passé. J’ai retrouvé un pays chéri, déserté depuis 8 ans et redécouvert des sensations oubliées. J’ai retrouvé ma chère Toscane et cela fera l’objet d’un article entier (ou plutôt d’une ode).

Cet été, j’étais mieux dans ma peau et j’ai bien supporté la chaleur. J’ai pu quitter mon appartement lorsqu’il y faisait trop chaud et passer des nuits de sommeil relativement réparateur. Ces épisodes caniculaires m’inquiètent, mais l’an dernier, je m’étais vraiment sentie oppressée.

J’ai pu coudre un sweat-shirt tout doux lors d’un atelier booké de longue date avec une amie. J’ai été absorbée par ce travail, je suis redevenue une élève attentive. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois, ça a été dur, j’ai fait connaissance avec des logiques inconnues et déroutantes. J’ai été découragée, énervée sur moi-même et puis encouragée. Et puis j’avais le temps. Et quelle satisfaction au parfum enfantin face à ma création. Le plaisir de se connecter à des savoirs nouveaux, à des matières, au plaisir de voir le produit de son effort.

J’ai eu le temps de voir ma filleule chérie et elle m’a été confiée durant une petite journée. Quel plaisir de s’octroyer le luxe d’une sieste avec elle. Je sentir son petit corps détendu contre le mien et de la voir s’éveiller avec un grand sourire. Un concentré d’amour.

Durant mes vacances en Italie, j’ai pu lire le quatrième tome de l’amie prodigieuse, en Italien toujours. Cela m’enracinait encore davantage dans le pays. J’adore les siestes et le moment d’aller me coucher lorsque je voyage, sans télé, sans netflix, juste avec un livre.

J’ai eu la possibilité d’aller passer une journée avec une amie qui habite un peu plus loin que les autres. Nos agendas et les kms avaient repoussé cette sortie. Quel plaisir de se promener dans les bois, au bord d’un lac, de faire du bateau dans cette région si belle, si calme et pourtant pas si loin finalement. L’aventure est parfois au coin de la rue. La simple vue des écureuils roux et de la bruyère à flanc de colline m’a ravie.

J’ai pu faire une balade à vélo seule dans le vent, marcher avec des amis et courir. Constater que j’ai amélioré d’une minute mon temps habituel pour 5km, sans effort particulier, en étant tout à fait capable de poursuivre. Me demander si c’est dû à la détente ou aux kms parcourus en marchant en vacances.

J’ai pu vivre à mon rythme. Me coucher tard sans craindre le réveil. Me lever tard sans culpabiliser. Me rendre compte quand même que me lever tôt me permettait aussi de faire plein de choses. Avoir la possibilité de le décider. Le plus grand luxe des vacances, indubitablement.

J’ai aussi pu lire des articles inspirants, écouter un podcast dont je reparlerai, faire du tri, cuisiner un peu, aller au marché regarder les jolis tissus que je pourrais acheter si je décide de coudre encore, manger des glaces (beaucoup), boire des bières fruitées (quelques unes, l’alcool n’est pas mon truc), manger des barbecues végétariens, parler tard dans la nuit avec des amis, aller au cinéma (2 fois!), tout simplement passer des moments simples et conviviaux dans une insouciance qui ne m’est pas donnée toute l’année, que je dois même travailler. Mais peut-être est-ce ce qui fait son charme…

Best day of my life.

Et vous ? Avez-vous pu prendre des vacances ? A la maison ? Ailleurs ? Quels bons moments retenez-vous ? Qu’est-ce qui va vous motiver ?

Courage à ceux qui pour une raison ou une autre n’ont pas pu prendre de vacances ou pas pu se relaxer et heureux ceux pour qui le repos est à venir, profitez en bien…

8 réflexions au sujet de « La fin de l’été… »

  1. Merci pour ce sympathique texte et cette prise de recul : 4 semaines si actives. De mon coté, je retiens la visite du Danemark(j’ai hate de lire vos impressions sur ce pays) et de la Suède qui a fait l’objet de tellement de découvertes que je relate progressivement sur mon blog.

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    1. Merci pour votre retour. Je ne manquerai pas d’aller lire vos récits de voyage. Le Danemark pour moi c’était l’été dernier. Vous trouverez mes articles dans les archives en oct nov déc 2018. J’ai adoré!

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  2. J’ai découvert votre blog il y a peu. Je lis vos articles avec délice, votre style est fort agréable et vos réflexions sont sans détour.
    J’ai remarqué que le tutoiement n’est la norme qu’au sein des blogs que je qualifierai de nombriliste, en accord avec la vie de super-héros que chacun se doit de réussir.
    Une ode à la Toscane, cela m’évoque Virgile. Les versions latines de ce poète m’ont dévoilé dans mon adolescence le bonheur inestimable de la nature. Voir un couple de lièvres dans un champ, s’arrêter devant un petit renardeau plaqué au sol par l’effroi causé par les phares de la voiture, identifier le retour d’un coucou qui bégaie,… sont des instants rares et précieux.
    Je ne crois pas aux objectifs ; les lister comporte un risque certain de négatif. Les fixer « raisonnables » ne correspond qu’à l’essentiel qui serait accompli en toute quiétude. Les fixer trop nombreux ou inateignables revient à valider une anxiété au présent et un constat d’échec rapide et tenace.
    La compassion envers soi-même est bien plus profitable. Elle ne fait hélas pas partie de l’éducation, quel que soit le niveau social. Elle renforce les défenses et permet de choisir avec et non plus subir, le tout en conscience.
    La vie devient plus légère, plus spontanée et en conséquence plus douce.
    Mes vacances ? En pleine période de canicule j’etais en Égypte. Les pyramides m’ont déçue mais les immenses temples
    M’ont fait chavirer des milliers d’années en arrière. Les sports de combat dits japonais étaient pratiqués, les travaux agricoles restent quasi identiques chez les agriculteurs non conventionnels à petite structure… caresser les pierres blondes chargées de signes est magique et enivrant. J’ai accepté l’idée que toute civilisation est mortelle.
    Bonne fin de journée,

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    1. Merci pour votre commentaire. Il me rappelle également des heures « bucoliques » sur les bancs de l’école 😊. Concernant les objectifs, j’ai besoin d’avoir toujours de l’ouvrage sur le métier mais en ayant suffisamment de clémence envers moi même que pour que ce soit à géométrie variable.

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