« Monet: The Immersive Experience » à Bruxelles

Bonjour,

Ce vendredi 14 février, je suis allée à Bruxelles rejoindre une amie pour une journée à tester de bons endroits, visiter une expo et flâner dans les rues de notre capitale. J’aime toujours autant me promener dans Bruxelles, cette fois-ci je l’ai traversée à pieds puisque ma journée à commencé à Saint-Gilles (arrivée à Bruxelles Midi) et s’est terminée à Sainte-Catherine (retour depuis la Gare Centrale)

Pour midi, nous avons mangé dans un endroit appelé « Hinterland ». L’endroit se définit pompeusement comme un refuge urbain. On y mange sainement. Tout est préparé sur place. J’ai trouvé le personnel charmant. J’ai dû attendre mon amie et on m’a donné une table dès qu’on a pu alors que je n’avais encore commandé qu’un jus d’orange et qu’il y avait du monde. Nous avons mangé de succulents Buddha bowls qui étaient savoureux et ont coûté 13€. Il y avait de l’avocat, de la patate douce, du quinoa, des champignons et d’autres légumes… Un excellent choix, j’en salive encore. Je vous recommande chaudement l’endroit.

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Exemples de présentation: photo pas de moi

 

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La jolie déco bois clair, simplicité et brique apparente…

Concernant l’exposition, nous avons jeté notre dévolu sur l’expo Monet The Immersive Experience à la Galerie Horta (entrée par la place du Marché aux Herbes). On y est accueilli avec un vert de thé dans une ambiance très jardin de Giverny avant de pénétrer dans la salle principale où l’expérience se déroule. Ils évitent de laisser entrer un flot trop grand de personnes pour pouvoir en profiter. On se retrouve dans une salle ovale où pendant 35 minutes (mais on peut le regarder tant de fois qu’on veut) on assiste à une projection à 360° + sur le sol (lorsqu’on était dans les jardins de Giverny, des poissons se promenaient à nos pieds) d’ambiances et de tableaux de l’artiste. Certaines scènes étaient animées et les transitions étaient opérées par des effets tout en douceur. La bande son était très harmonieuse, composée par un musicien belge. Pour s’asseoir, j’ai déploré qu’il n’y ait que deux fauteuils, pour le reste il fallait se contenter de bancs, parfois placés contre des colonnes (il y en a quelques unes donc ça cache certains angles et ça vaut vraiment la peine d’assister au spectacle plusieurs fois en changeant de point de vue car on découvre chaque fois des détails qu’on avait manqués). J’ai été impressionnée par le travail que cela a dû demander de placer et pointer les projecteurs (je ne les ai pas comptés mais ils étaient nombreux) au millimètre près pour que ce soit nickel. L’ »expérience », c’est principalement cela. Il y a dans une galerie derrière la salle une série de reproductions ainsi que des petits parcours pédagogiques qui nous en apprennent davantage sur les voyages de Monet, l’utilisation des couleurs et la technique impressionniste. Enfin, nous avons terminé la visite par une expérience de 10 minutes en réalité virtuelle. Il ne faut pas avoir peur du ridicule (quand on voit les autres avec leur masque sur la tête tourner sur eux-mêmes en ayant l’air de planer en poussant de petits cris béats on a compris ce qui risquait de nous arriver) car cela vaut vraiment la peine. Je suis sans doute une des rares personnes qui n’avait pas encore testé la réalité virtuelle et je comprends que cela puisse rendre addict. C’était tellement agréable de se laisser porter (on est assis, le parcours « avance » pour nous si je puis dire) à Giverny, dans un bateau sur la Tamise, puis de se retrouver projeté à l’intérieur des tableaux du maitre. Je me sentais si légère, comme si je flottais. Pour conclure, je vous recommande l’ensemble de l’expérience. J’ai adoré et surtout j’ai trouvé cela extrêmement détendant, beau et apaisant. On se laisse bercer, tout est fait pour qu’on ne pense plus du tout au monde extérieur et sur moi ça a marché. Je referais volontiers une expo de ce genre, celle sur Bruegel peut-être. Le seul bémol, comme souvent, c’est le prix. 14,5 euros  pour un adulte en semaine. On reste tant qu’on veut, mais au-delà d’une heure quart une heure et demie on a franchement fait le tour. De plus, la petite partie en réalité virtuelle est facturée 2€ en supplément. Je suis bien consciente que ce n’est pas le genre d’activité accessible à tout le monde, surtout si on y va en famille (même s’il y a un ticket combiné). Mais ça vaut la peine si on veut se faire plaisir et savourer une œuvre autrement que dans une galerie.

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Nous avons terminé la journée en mangeant au Café de Markten, un centre communautaire flamand qui propose une cuisine de saison, locale, avec beaucoup d’options végétariennes et véganes. Les portions sont copieuses et nous avons opté pour 4 petits plats à partager dont le yaourt au chutney de mangue qui était une vraie tuerie.

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Le cadre cantine chic du Café de Markten

En retournant à la gare, nous avons croisé quelques installations du festival Bright qui se tenait ce weekend là. J’ai entendu par la suite qu’à cause de la tempête Dennis, beaucoup d’activités avaient dû être annulées. J’en aurais volontiers profité, mais il était l’heure de reprendre le train, mon agenda ne me permettant pas de passer la nuit à Bruxelles.

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La Grand Place, photo floue de moi…
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Les jolis poissons volants du Mont des Arts, flous toujours 😦

J’ai déjà hâte d’y planifier une future visite. Et vous, connaissez-vous Bruxelles ? Y avez-vous de bonnes adresses ?

Si vous souhaitez lire mon article précédent sur Bruxelles, c’est ici

PS: Je sais il me faut un nouvel appareil photo…

Bilan culturel de janvier

En ce jour de tempête, je profite d’un dimanche calme (je ne suis sortie que pour aller rendre visite à ma grand-mère et ça fait du bien une journée à la maison) pour rédiger mon bilan culturel de janvier. Ce soir, je lirai au lit l’Auberge de la Jamaïque qui est une lecture parfaite pour ce genre de météo venteuse et inquiétante. J’en parlerai surement dans le bilan de février.

En janvier donc, j’ai lu pas mal. J’ai lu du théâtre notamment car je suis en prospection pour de nouveaux projets. J’ai également lu un roman en Italien. Je l’avais acheté cet été dans une librairie-cafétaria  à Aoste. Ce roman a reçu des prix en Italie et il a été traduit en français. Il s’agit de « Les huit montagnes » de Paolo Cognetti. Ce roman est une histoire d’amitié entre le protagoniste, qui découvre les joies (et les difficultés) de la montagne en quittant Milan pour les vacances avec ses parents et y retrouve chaque année Bruno, qui aspire à vivre en altitude. Cette histoire m’a beaucoup touchée et donné une furieuse envie de repartir bientôt à l’assaut des alpages. L’auteur a lui-même quitté une vie citadine pour aller vivre en montagne et devenir un « nouveau montagnard » comme il y a des nouveaux ruraux. Je vous le recommande chaudement.

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Je suis allée voir deux pièces de théâtre sur la scène professionnelle. L’une que j’ai beaucoup aimée et l’autre qui m’a mise en colère. Je commence par cette dernière. Il s’agit d’une mise en scène du classique « Un tramway nommé désir » de Tennessee Williams par Salvatore Calcagno. Il faut savoir que j’adore ce texte, j’ai eu l’opportunité de le lire, d’en travailler certaines scènes et de voir le film mythique avec Vivien Leigh et Marlon Brando. C’est un théâtre qui nécessite beaucoup de naturel et de sincérité et j’ai assisté à une mise en scène très vaniteuse, pleine d’effets et d’ajouts à la limite du grotesque. Les acteurs étaient poseurs et ne suscitaient pas l’empathie alors que le texte est magnifique. Je pense que ce n’est pas une question de talent d’acteur mais de direction d’acteurs. Bref,  j’ai été très déçue. Je me réjouissais tellement de voir ce texte sur scène…

J’ai également vu « Scapin 68 » mis en scène par Thierry Debroux. Il s’agit du texte intégral des « Fourberies de Scapin » de Molière ambiancé en mai 68. En soi, si le théâtre de Molière fascine toujours c’est parce qu’il est intemporel. L’amour, les serviteurs qui se jouent des maitres, les parents confrontés à la rebellion de leurs enfants, cela parle toujours. Et cette mise en scène a ici fonctionné à merveille. Elle était extrêmement péchue et dynamique, les acteurs se mouvant tels des acrobates dans une scénographie sur plusieurs étages avec trapes et tiroirs. Le rôle principal de Scapin est défendu avec brio par Othmane Moumen . La pièce tourne déjà depuis un moment donc je ne sais pas si vous (en tout cas les belges) aurez l’occasion de la voir, mais si elle se présente et que vous avez envie de passer un bon moment et de rire sans voir le temps passer, ne la manquez pas.

J’ai regardé deux polars nordiques. J’en regarde tellement que je commence à saisir des mots en suédois, je me demande si c’est grave 🙂 .

J’ai d’abord regardé la série suédoise Quicksand (8 épisodes) qui, sur une double temporalité (le présent de la détention de la protagoniste et les flashbacks de l’année avant) cherche à percer le mystère qui entoure une fusillade dans un lycée. Maïa est elle complice de son petit ami ou victime ? Et surtout, comment ce couple apparemment parfait et envié de tous en est-il arrivé là ? Cette série m’a plu, sans être transcendante.

J’ai également regardé Deadwind (12 épisodes), une série finlandaise cette fois ci. Une enquêtrice en deuil et au caractère pas facile fait ici la paire avec un jeune enquêteur au passé mystérieux pour élucider le meurtre d’une jeune femme à la suite d’une soirée d’entreprise. J’ai beaucoup aimé cette série, même si elle tirait un peu en longueur. Le tandem de policiers est assez charismatique, même si elle était énervante (il y a souvent des personnages comme ça dans les séries policières). L’enquête explore beaucoup de pistes et ouvre également de nouvelles énigmes au fil des épisodes. Complot d’entreprise, chantage politique, trafic de stupéfiants, révélation d’abus…sur quel fil tirer pour dérouler la vérité ? Au final le scénario est très bien ficelé et je recommande vivement cette série qui est longtemps restée sur ma liste avant que je me décide.

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Voilà, c’est tout pour ce mois-ci, même si j’ai le sentiment d’oublier quelque chose… cela me reviendra peut-être. Il est vrai aussi que j’ai eu beaucoup d’obligations ce mois de janvier. Il a été fatigant physiquement et émotionnellement, ce qui explique que j’ai eu moins de temps que les mois précédents.

Et vous, avec quoi avez-vous commencé l’année ? Avez-vous également une grande envie d’hiberner ?

Mes achats écolos et de deuxième main

Bonjour à tous,

J’inaugure ici une nouvelle catégorie d’articles. Si vous connaissez ce blog, vous savez que depuis un an et demi, j’ai adopté un mode de vie plus simple en ce qui concerne mes dépenses et possessions. Si vous ne me connaissez pas et que le sujet vous intéresse, je vous conseille de parcourir mes archives. Avant, je prenais beaucoup de plaisir (éphémère) à m’offrir régulièrement des vêtements, des produits de soin ou de la déco. Arrêter de surconsommer m’a permis de réduire mon empreinte écologique, de me simplifier la vie lorsqu’il s’agit de choisir, et bien sûr d’économiser du temps et de l’argent.

Je me fais davantage plaisir en partageant un moment au resto, en partant en vacances sans me restreindre trop, en mettant des sous de côté pour de futurs voyages ou un projet immobilier et en allant au théâtre. Malgré tout, je continue à aimer les jolies choses et je ne m’en prive pas totalement. Je m’autorise à acheter des vêtements de seconde main et des produits écologiques et j’ai récemment chiné quelques objets. Je ne suis donc pas devenue drastiquement économe.

Je voudrais vous présenter ici des exemples de choses que je me suis offertes sans culpabilité. Commençons par les vêtements. Avant, je pouvais passer des heures sur l’application H&M ou me dire un samedi « tiens j’irais bien faire un tour dans tel ou tel magasin » juste pour voir ce qu’il y a. C’était loin d’être compulsif, mais l’envie me prenait toutes les X semaines et je me le concédais volontiers. Je pourrais encore trier mes armoires mais cela a bien diminué et je me réjouis déjà du changement de saison car ma penderie va alors s’alléger de tout ce que je n’aurai pas porté l’hiver et qui partira chez Terre, chez Oxfam ou sur Vinted. Voici quelques pièces que j’ai eu beaucoup de plaisir à dénicher :

  • Cette chemise H&M que j’avais repérée lors de sa sortie en magasin et que j’avais laissée dans les rayons (comme je l’ai dit je n’étais pas au point d’être une shopping addict sans retenue, j’étais sans doute dans la moyenne des femmes de mon âge et qui ont les mêmes revenus). Je l’ai payée 2 euros plus commission sur Vinted et je la mets quasi toutes les semaines, un bel amortissement donc, d’autant qu’elle va avec énormément de choses.

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  • Ce pull, également H&M, très chaud, acheté 3 euros plus commission (environ 3 ou 4 euros de plus) sur Vinted.

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  • Cette jupe zara, un achat qui sera moins rentabilisé, mais elle n’a coûté que 10 euros, elle est impeccable et j’ai eu un vrai coup de cœur. Je l’ai portée durant les fêtes avec des bottines et je l’adore.

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  • Une chemise en jeans H&M (je ne le fais pas exprès, mais oui, j’aime leurs vêtements) achetée pour 5 euros chez Terre et en état impeccable.
  • Mes trouvailles incluent également un sweat Scotch and Soda acheté nickel pour 1/5 du prix, un pyjama Harry Potter (ça vous étonne ?) et un superbe manteau de printemps Monsoon. Malheureusement ce dernier est trop petit, cela reste un risque avec Vinted. Je vais donc devoir me résoudre à le remettre en vente.

C’est sûr que parfois, j’ai envie de rentrer dans certains magasins, mais c’est devenu très facile de résister en fait. C’est beaucoup plus facile d’arrêter complètement de faire quelque chose que de diminuer. Je n’ai pas le sentiment de me priver, j’ai vraiment changé de paradigme en ce qui concerne la mode. Je n’ai acheté depuis l’été qu’une paire de chaussures neuves et un pull. J’avais un modèle et une couleur en tête et, après avoir cherché plusieurs semaines en seconde main, je l’ai acheté neuf et je le mets tout le temps. Bref, je vous encourage vraiment à tester la seconde main. Il y a un vrai plaisir à donner une deuxième vie à un vêtement, à dénicher la pièce qu’on cherchait et à faire une bonne affaire.

Concernant mes autres achats récents, j’ai acheté :

  • Une bougie végétale Bois et Thym chez Dille & Kamille
  • Un coffret my cosmetik pour fabriquer ma propre crème de jour

Coffret « crème de jour universelle »

  • De la cire d’abeille en petits galets pour un futur atelier bougies ou beeswraps.
  • De jolis savons chez Lush
  • Des serviettes en tissus de chez Dille & Kamille pour parer ma table l’hiver
  • Des coupons de tissu pour de futurs do it yourself

J’ai vraiment envie de réaliser davantage de choses par moi-même à l’avenir. J’ai passé commande chez Aroma Zone et je me réjouis de m’essayer à de nouvelles petites expériences chimiques et de partager mes créations.

En attendant je vous laisse. J’espère avoir pu vous convaincre de donner une chance aux friperies et sites de seconde main. Possédez-vous vous-mêmes des pièces qui vivent avec vous une deuxième vie ?