Les gestes écolos (5): ce que je voudrais améliorer

Bonjour à tous et tous,

Me revoici avec un article qui parle de consommation responsable et d’écologie. Si vous lisez ce blog, vous savez que je suis en chemin depuis un moment vers plus de simplicité (ou de sobriété comme le dit Pierre Rabhi) et vers un mode de consommation davantage en accord avec mes valeurs.  Si vous avez envie de lire d’autres articles sur le sujet, je vous invite à cliquer sur « gestes écolos», « minimalisme » ou « consommation » dans le nuage de mots à droite de votre écran et vous serez redirigés vers tout ce que j’ai écrit autour de cette thématique.

Aujourd’hui, j’avais envie de parler des progrès qu’il me reste à faire, des petites choses qui me gênent encore au quotidien. Je pense que l’important est d’avancer à son rythme et de piocher de nouvelles idées ça et là pour s’améliorer. J’ai déjà fait de gros efforts au niveau de la réduction des déchets ou de la consommation de fast fashion dont je suis assez fière. J’ai aussi opté pour un fournisseur d’électricité 100% vert (Cociter), mais j’ai d’aller plus loin.  En fait, une fois que l’on commence, c’est difficile d’arrêter car ce ne sont pas seulement des habitudes qui changent, mais toute une façon d’envisager le monde dans lequel nous évoluons. En tout cas, pour moi, c’est comme ça.

Voici maintenant ce sur quoi je voudrais travailler pour obtenir un meilleur bulletin :

  • La consommation de bougies. J’adore les bougies, en automne et en hiver, lorsque je passe la soirée chez moi, j’aime en allumer un peu partout dans mon salon pour créer une atmosphère hygge. Ce qui entraine plusieurs problèmes : les déchets d’aluminium des bougies chauffe plat, les briquets et autres allumes feu que je ne parviens jamais à recharger ou qui ne sont tout simplement pas rechargeables, la paraffine contenue dans les bougies (dérivé du pétrole, qui se trouve décidément partout), etc… Pour m’améliorer, j’ai l’an dernier acheté quelques « fausses bougies » led, mais elles sont tout de même en plastique et fonctionnent avec batterie. J’aurais pu me faire au rendu artificiel mais en plus, celles que j’ai achetées (mais j’avoue c’était du premier prix) diminuent en intensité rapidement. J’essaie aussi d’acheter des bougies plus grosses qui durent plus longtemps ou des chandelles qui sont zéro déchet pour le coup. Mais il y a toujours le problème de la paraffine pour la plupart des bougies de la grande distribution. Mes pistes sont les bougies au soja ou à la cire d’abeille (qui sont souvent chères mais comme vous le savez et moi aussi, il faut apprendre à consommer moins et/ou à mettre le prix) et les bougies qu’on peut faire soi-même avec de l’eau, de l’huile et une mèche en coton. J’en appelle à vos idées et expériences si vous passez par là. Auriez-vous un tutoriel, une boutique etsy ou un producteur local à conseiller ? Je n’ai bien évidemment pas envie de commander sur Amazon.
  • Les substituts de viande : Je ne mange plus de viande rouge depuis mon adolescence, j’ai arrêté le poulet il y a deux ans et aujourd’hui, je peux dire que je ne mange plus que très occasionnellement du poisson (en tout cas je n’en achète jamais plus). Je suis quasiment végétarienne donc et ça participe bien sûr à réduire considérablement mon empreinte carbone. Cependant, je consomme des « substituts » de viande. Pas pour en retrouver le goût, mais simplement pour ne pas la remplacer uniquement par des œufs et des légumineuses. C’est tout de même agréable de pouvoir manger un burger végé, de pouvoir se faire une bolo ou un hachis végé ou encore un pavé. Que ce soit pour varier la texture ou pour ne pas être la paria de service (même si j’ai de la chance, pas trop de gros lourds dans mon entourage pour me faire des remarques sur mon alimentation). Les problèmes : je pense que pas mal de ces substituts que j’achète tout faits sont pas mal transformés et donc par top pour la santé et c’est toujours emballé dans des barquettes en plastique. Ce sont pratiquement les seuls déchets plastiques solides qui entrent encore chez moi. La solution, je suppose que c’est de les préparer soi-même ou de trouver un petit traiteur (allô la région liégeoise ?). Je ne suis pas une grande cuisinière alors là aussi si vous connaissez des recettes simples et si possible protéinées, je suis preneuse. Ah et pour couronner le tout, je ne peux pas manger de fruits secs… On n’est pas sauvés…
  • Ma consommation de canettes…eh oui, j’ai arrêté les bouteilles en plastiques, mais je consomme toujours des sodas, souvent un le midi, en canettes. Ce n’est pas bien, je le sais. Ici, c’est une question de volonté, il va falloir boire davantage d’eau, je le sais…
  • De même pour mon dernier point, qui concerne toujours l’alimentation : aller davantage vers le bio, les fruits et légumes de saison (mais là je m’améliore déjà, j’ai cessé d’acheter des tomates toute l’année, parce que depuis quand est-il normal de manger des tomates en novembre en fait ?) et les petits producteurs. Tout cela pour ma santé et pour favoriser les circuits courts. Ici aussi question de volonté et d’organisation.

Et vous, quels sont vos objectifs ? Vos réussites ? Vos tuyaux ? Je sais que ces articles sont parmi les plus lus sur mon blog, donc je vous invite à partager vos idées et vos motivations dans les commentaires. N’hésitez pas non plus à partager vos idées et ces articles autour de vous… Je ferai un bilan d’ici quelques mois si j’ai l’occasion de tester de nouvelles idées.

A bientôt donc…

Bilan culturel d’octobre

Bonjour à tou-te-s,

Je cours après le temps d’écrire en ce moment. J’accumule du retard, mais je constate avec bonheur que tous les jours d’anciens articles sont lus. Je vous remercie donc chers lecteurs, que vous soyez abonnés ou non. Je prends toujours autant plaisir à créer et rédiger le contenu que vous lisez et je pense que je le ferais même sans être lue, mais c’est sûr que ça motive ! N’hésitez pas à commenter et à me dire quels articles vous préférez. J’ai l’impression que ceux qui concernent l’écologie et le slowliving vous plaisent. Aujourd’hui, on se retrouve pour mon bilan culturel d’octobre, mais à l’approche des fêtes, je prévois également des billets sur la consommation responsable et l’écologie. A suivre donc…

En octobre, j’ai retrouvé une de mes séries anglaises chouchous, Les enquêtes de Vera. Cette saison, la neuvième, ne fait que 4 épisodes, donc je la savoure. Le personnage de Vera, vieille fille au look de paysanne fait toujours mouche avec son intelligence et sa bienveillance qui surprennent derrière son air bourru.

Je suis restée en Angleterre et j’ai poursuivi les aventures ou plutôt les mésaventures de la famille Shelby dans Peaky Blinders. A l’heure où j’écris, j’ai terminé la saison 5 et j’en parlerai en novembre. Je me demande tout de même à combien de flingues sur la tempe ou le front Tommy Shelby pourra survivre. Rien à voir, mais la musique de la série est tout simplement dingue, je pourrais écouter les épisodes les yeux fermés et ça vaudrait toujours la peine.

Je n’ai pas quitté le Royaume-Uni, mais j’ai rejoint l’Ecosse pour regarder, à la télévision cette fois, une autre série de la BBC « The Victim ». J’avais été quelque peu déçue par « The Bay », le mois dernier, mais « The Victim » a été une claque. Peut-être pas du niveau de Broadchurch, mais j’ai adoré cette série et je la recommande chaudement. L’histoire est originale. Ici point de meurtre, en tout cas au temps présent de la série. Les personnages principaux sont :

– une mère (à l’antipathie brillamment jouée par Kelly Mac Donald) qui a perdu son fils, assassiné des années plus tôt par un adolescent à peine plus âgé

– un jeune père de famille qui se fait tabasser et laisser pour mort sans raison apparente un soir d’Halloween.

Ces deux personnes, qui ne se sont jamais rencontrées, se retrouvent lors du même procès lorsque la première est accusée d’avoir provoqué et poussé à l’agression du second en révélant sur les réseaux sociaux qu’il était en fait le responsable de la mort de son enfant. L’adolescent coupable avait à l’époque reconnu les faits et retrouvé la liberté quelques années plus tard sous une nouvelle identité censée lui permettre de prendre un nouveau départ. Nul ne sait ce qu’il est devenu et Anna considère cela comme une injustice.

Cette série est un vrai suspense (Anna va-t-elle être condamnée ? Qui a agressé Craig ? Craig et Eddie J. Turner sont-ils la même personne ? et si ce n’est pas lui, où est-il ?), mais pose surtout intelligemment des questions nécessaires qui créent le malaise et pousseront chacun à se faire sa propre opinion : à quoi sert la justice ? à punir ? à réparer ? à protéger ? dans quel(s) cas a-t-on ou n’a-t-on pas droit à une seconde chance et qui peut en décider ? qui est la vraie victime du procès ?

Je ne spoile rien, mais vous aurez compris que j’ai été plus qu’emballée. Si vous l’avez vue, qu’en avez-vous pensé ?

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Côté cinéma, je suis redescendue en Angleterre et je suis allée voir Downton Abbey. J’ai savouré avec un grand plaisir mes retrouvailles avec le château, le personnel et la famille Crawley. Les scénaristes ont une nouvelle fois mis Dame Maggie Smith à l’honneur avec quelques répliques qui ne m’ont pas déçue, mais également des moments d’émotion. Certains trouvent que ce film est l’équivalent d’un Christmas Special, mais j’ai tout de même trouvé que c’était davantage que ça. J’ai aimé la dimension comique très présente et je trouve que c’est une belle conclusion pour la série. A noter que le film est visible sans avoir vu la série. On est sans doute un peu perdu au début évidemment, mais il suffit de se renseigner un peu. Par contre, attention, le film spoile la série bien entendu…

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Un peu de bonheur pour Tom et Thomas, deux de mes personnages favoris!

Côté littérature, j’ai changé de pays pour me rendre en Italie avec le court roman de Niccolo Ammaniti « Moi et toi ». Ammaniti est l’un des romanciers italiens contemporains les plus lus et il a récemment été le scénariste de la série « Il miracolo » (le miracle), chroniquée ici. Ce court roman parle de Lorenzo, un jeune adolescent doté d’une personnalité particulière et qui a du mal à s’intégrer. Pour se soustraire aux tracas de ses parents, il s’invente un groupe d’amis et une invitation à une semaine aux sports d’hiver. Le but : se ménager une semaine de tranquillité totale avec livres et jeux vidéos dans la cave de son immeuble. C’était sans compter sur le débarquement d’une demi-sœur quelque peu perturbée et avec laquelle il n’a jamais vécu. Ce roman se lit hyper vite et il est rempli d’humour et de sensibilité. J’ai été conquise et je le recommande, c’est un beau texte très touchant sur l’adolescence et l’amour.

Enfin, en octobre, j’ai eu l’occasion d’aller plusieurs fois à Bruxelles pour des activités diverses et variées, mais je pense rédiger un jour un article complet sur les adresses et activités insolites que j’ai pu découvrir dans cette capitale que j’aime de plus en plus.

D’ici là, je vous souhaite de bonnes lectures et de bons visionnages. Si vous avez des suggestions de livres pour cette saison, je suis preneuse. J’ai envie de lire des récits qui se passent dans des ambiances hivernales.