Bilan culturel de l’été 2021
L’été s’achève (a-t-il vraiment débuté?). La rentrée scolaire est actée et ne nous reste que l’espoir d’un été indien pour nous dire que tout n’a pas été pourri. Heureusement quand il fait moche, il nous reste la lecture, le cinéma, le théâtre et les musées. Voici donc à quoi j’ai passé une partie de mon temps ces deux derniers mois.
Lors de mon séjour à Florence, j’ai re découvert le Palazzo Vecchio et j’ai fait ma première visite au Palazzo Medici Riccardi. Ces visites guidées m’ont enchantée et permis de réviser l’histoire de ma ville de cœur en plus de m’en mettre plein la vue à coups de sculptures, fresques, chapelles et détails architecturaux.
Il y a deux jours je suis retournée au Théâtre pour la première fois depuis mars 2020. Je suis allée voir « La dernière nuit du monde », un texte de Laurent Gaudé, mis en scène et interprété par l’excellent Fabrice Murgia, accompagné sur scène de la magnifique Nadine Baboy. Une atmosphère feutrée et onirique pour évoquer ce monde qui rêve d’une pillule magique qui lui permettrait de se passer de sommeil pour faire « déborder le jour » et rugir encore davantage. J’ai beaucoup aimé. La scénographie et le travail sur les éclairages étaient hyper léchés.

Au rayon cinématographique, j’ai adoré « Promising young woman » dont j’ai parlé dans mon post précédent. J’ai apprécié « Blackbird », un drame familial sur le droit à l’euthanasie. Je me suis plongée avec plaisir dans « My Salinger Year » que j’ai aimé pour son ambiance d’automne New Yorkais, les costumes, les évocations littéraires, mais qui est assez pauvre au niveau du scénario. Cela m’a donné envie de relire « L’Attrape Cœur » et de lire « Franny et Zooey » par contre. Enfin, sur netflix, j’ai été déçue par « dans les angles morts ». J’attendais un thriller, j’ai eu un film d’horreur qui ne m’a pas effrayée et qui n’apporte rien de neuf. Je ne sais pas ce qui a poussé James Norton et Amanda Seyfried à aller patauger dans tant de platitude et de déjà vu.

Je n’ai pas visionné beaucoup de séries, juste deux séries espagnoles pour m’imprégner de la langue (même si l’une est en galicien ce qui ne m’a pas beaucoup aidée même si je repérais bien les différences). Il s’agit de « après toi le chaos » et du « goût des marguerites » . Deux séries policières parfaitement dispensables.
Jusqu’ici j’ai lu 7 romans depuis début juillet, si je n’en oublie pas :
- « Dans l’ombre du paradis » de Viveca Sten. Une enquête dans l’archipel de Stockholm.
- « Je revenais des autres » , une mièvrerie assez mal écrite mais qui se laisse lire de Mélissa da Costa.
- « le club des miracles relatifs » de Nancy Huston. Je pense que c’est le premier roman de Nancy Huston auquel je n’accroche pas. Trop désincarné et trop noir pour moi. Je ne pourrais même pas le résumer.
- « La belle amour humaine » de Lyonel Trouillot a également échoué à m’emporter.
- « la commode aux tiroirs de couleur » d’Olivia Ruiz. Un roman court où l’autrice évoque la vie de sa grand-mère qui a fui enfant la dictature franquiste.
- « L’engrenage du mal » un policier de Nicolas Feuz. Dispensable lui aussi. Je l’ai lu assez vite mais j’y ai trouvé des invraisemblances.
Enfin j’ai lu, « Impossible » de Erri de Luca. Je l’ai lu en italien et j’ai adoré. Deux autres romans d’Erri de Luca sont sur ma pile à lire et je pense lui consacrer un article à part. Avez-vous déjà lu quelque chose de lui ?

Voilà, c’est tout pour cet été. Ce que j’ai le plus apprécié est de pouvoir retourner au théâtre, le roman d’Erri de Luca ainsi que « Promising young woman » au cinéma.