Bilan culturel de janvier

Me voici de retour pour la liste mensuelle des choses bonnes et moins bonnes que j’ai vues ou lues durant le mois de janvier. Je suis assez satisfaite car cela fait environs deux mois que je lis à nouveau avant de m’endormir. Je ne regarde plus la télé dans ma chambre et je me rends compte que je me réjouis de ce petit rendez-vous avec un bon bouquin avant de fermer les yeux. Je ne me force pas mais j’espère garder cette routine. J’ai également décidé d’essayer de me repencher sur des livres qui m’étaient « tombés des mains » en cours de lecture… Cela va me permettre de rentabiliser mes achats et de ne pas en faire de nouveaux pendant un petit temps. J’ai une sélection de livre que j’aimerais lire sur mon ipod (je les prends en photo dans les magasins) et il faudra alors que je décide quoi en faire : m’en acheter certains, m’offrir une liseuse pour lutter contre l’encombrement et voyager léger ou reprendre le chemin de la bibliothèque comme lorsque j’avais 10 ans… Je suis en réflexion à ce niveau. Mais passons au bilan…

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Livres :

  • « l’amica geniale » ou « l’amie prodigieuse » d’Elena Ferrante
  • « Dolce Vita 1959-1979 » de Simonetta Greggio

Pendant que j’apprends l’espagnol, je me reconnecte aussi peu à peu avec la culture italienne. Le premier connait un succès fou et bien que le sujet (la vie dans un quartier pauvre de Naples dans les années 60, racontée du point de vue des plus jeunes) et le style ne soient pas révolutionnaires, j’avoue qu’on est happé par cette histoire d’amitié tourmentée, il est facile de s’immerger dans le récit de la narratrice et de vivre avec elle les petits et grands drames de la vie, de l’école primaire à l’adolescence, ses rêves, ses premiers émois, son choc intergénérationnel. J’ai déjà acheté le second, toutjours dans la langue originale. Je ne m’en suis pas trop mal sortie jusque là, alternant les moments où je lisais tout d’une traite et ceux où j’étais plus motivée et où je m’arrêtais pour chercher des traductions.

Le second je l’ai lu en français et pour cause : son auteure, bien qu’italienne, écrit en français. Alternant chapitres qui traitent de la confession d’un vieux prince mourant et faits divers/épisodes de l’histoire de l’Italie durant les années de plomb, le rythme est assez soutenu. Il manque parfois un peu de contextualisation pour ceux qui en connaissent peu sur cette période chahutée de la péninsule transalpine, mais wikipedia est là et ça donne justement l’envie d’approfondir. En miroir des luttes du peuple et de la violence qui fait rage, des tableaux de fêtes felliniennes décadentes enrobent le récit  d’un voile de nostalgie et d’insouciance qui suffit à pallier la gêne liée à certaines incompréhensions du lecteur et à nous donner à apprécier la dualité de la révolte et de l’épicurisme dans la société d’après guerre. Je lirai sans doute aussi la suite, « les nouveaux monstres » qui traite de l’ascension de Silvio Berlusconi. J’ai hâte de voir si on l’on aura encore droit à ce montage alterné de chapitres ou à une autre originalité.

Films :

  • « 3 billboards outside Ebbing, Missouri » de Martin Mc Donagh
  • « New Years Eve » de Garry Marshall

Pas la peine de s’attarder sur le second, qui n’arrive pas à la cheville de Love Actually. Le premier par contre m’a positivement étonnée. Si on regarde la bande annonce, on s’attend à rire. Si on ne fait que lire (comme moi), on s’attend à un drame, la réalité est à mi chemin. Le jeu de Frances Mc Dormand a déjà été auréolé d’un golden globe, tout comme celui de Sam Rockwell, qui livre une prestation sans faute dans le rôle le plus intéressante du film. Les amateurs d’enquête au sens propre seront déçus, on assiste plutôt à une histoire qui traite de grands thèmes universels : vengeance, deuil, transmission, attitude face à la mort, rédemption… A voir.

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Séries:

  • « The end of the fucking world » saison 1
  • « New Girl » saisons 1 à 5
  • « Grace and Frankie » saison 2

Mention très special à la mini série britannique “the end of the f***ing world” et à ses jeunes interprètes pour cette justesse de ton qui sous des dehors de comédie noire (parfaitement réussie) nous régale d’un portrait d’adolescents aux prises avec leurs traumatismes familiaux, le traitement de leurs émotions et leur besoin d’être aimé… J’espérerais une suite, mais si cela s’arrête ici, je pense que c’est aussi bien, sachant que cette série est adaptée d’un roman graphique qui, lui, n’a je pense pas de suite.

Théâtre: « Le vent souffle sur Erzebeth » de Céline Delbecq

Voilà, je pense que je vais m’en tenir à cela pour ce mois-ci. Je pense qu’il faudrait sans doute que je consacre un article entier aux séries qui méritent le plus d’être bingées. On s’y perd si facilement sur netflix…

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