Cette semaine il y a eu…
Des anniversaires. Nous sommes beaucoup à être nés en avril dans ma famille… Celui de ma grand-mère, fêté depuis l’autre côté d’une vitre de sa maison de repos. Nous avons pu constater que pour elle aussi, la vie continuait. Celui de mon papa, arrivé à l’âge de la pension et qui termine sa carrière de bien étrange manière, lui qui n’a jamais chômé un seul jour.
De nouvelles cartes coloriées et envoyée à ma famille et mes amis, qui les reçoivent au compte goutte et m’envoient à leur tour de gentils messages.
Des larmes qui m’ont surprise alors que je me suis fait sévèrement réprimander par la police car je traversais à trois mètres d’un passage pour piétons. Ils avaient raison sur le fond, ils m’ont vue de loin. Cependant l’endroit était désert, j’étais seule et je me suis vraiment sentie agressée par leur ton (ils étaient masqués au début je n’ai pas compris ce qu’ils voulaient) et je dois être plus à fleur de peau que je ne l’imagine. Je respecte tellement les règles et j’ai si peu d’interactions que me faire ainsi crier dessus a fait déborder mes émotions…
De la lecture, l’après midi avec Yuval Noah Harari et le soir avec Jonathan Coe, en anglais.
Moins de soleil et de la pluie, ça a fait du bien à mes allergies et à la terre.
Des heures passées à faire du soutien téléphonique, un média si compliqué pour moi qui choisirais naturellement l’écriture ou le contact direct, impossibles actuellement… De la reconnaissance à certains moments, une cruelle impuissance à d’autres…
Du plaisir retrouvé à la course où j’ai pu recourir un peu plus longtemps à une reprise et plus court mais aussi plus rapide que jamais une autre fois. Cela fait du bien au moral.
Des bébés bernaches, 3, les premiers de la saison.
Un weekend de trois jours qui m’a fait du bien.
Un apéritif messenger avec mes amies de l’université.
La rédaction du centième article de mon blog.
Une balade avec deux amies et leurs chiens, en respectant les mesures de distanciation sociale. Presque 10 kms à parler en épiant les moindres frémissements de la nature.
Une diminution de la pression dans les hôpitaux…mais beaucoup de questions à la veille de la première étape du déconfinement.
Et vous, comment vivez vous à l’époque du coronavirus?

Parfois j’ai l’impression que c’est un mauvais rêve surtout le matin au réveil mais non c’est réel notre vie a changé 😢.Ce qui ne change pas c’est la joie que j’éprouve en lisant tes articles,vivement que tu viennes dans le jardin.Tu trouves de trop belles illustrations ❤️❤️😘😘
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Merci beaucoup….courage c’est pour bientôt 😚
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