Roadtrip au Danemark 5: Mon + épilogue

Me voici enfin arrivée au cinquième et dernier carnet de voyage de notre roadtrip au Danemark. Vous pouvez retrouver mes autres articles en cliquant sur les liens ci-après :

Roadtrip au Danemark 1: Odense

Roadtrip au Danemark 2: Roskilde

Roadtrip au Danemark 3: Helsingor et le château de Kronborg

Roadtrip au Danemark 4: Copenhague

En route pour l’île de Møn. Je ne l’écrirai qu’une fois correctement, car c’est vraiment pénible la manœuvre pour insérer ce caractère nordique et je suis trop nulle pour créer un raccourci clavier, si toutefois c’est possible J. A prononcer Meun. La route est belle, elle dure un peu plus d’une heure et nous traversons encore de majestueux ponts.  Nous arrivons enfin à Stege, petit bourg et « capitale » de l’île. Nous rejoignons le Birkely Bed and Breakfast où notre sympathique hôte nous accueille. Je vous recommande ce logement : petit déjeuner copieux si vous payez un supplément (nous avons eu assez pour nous faire des sandwiches pour le midi), chambre spacieuse, tranquillité et salle de bain à partager avec la seule autre chambre.

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C’est le soir, promenade dans Stege, le bord de l’eau, le bras de mer intérieur, les jolies petites maisons, les anciens remparts et l’unique porte qui subsiste. Nous sommes surprises par la présence d’une jolie maquette de bateau suspendue dans la nef de l’Eglise. Nous avions lu que les églises de l’île étaient décorées dans le style « naïf », mais ce fut une double surprise d’y trouver des navires, offerts par des marins en échange de protection. Avant d’aller plus loin , une définition de l’art naïf selon wikipedia : L’art naïf désigne la manière d’aborder la peinture par les « peintres naïfs », dont l’une des principales caractéristiques plastiques consiste en un style pictural figuratif ne respectant pas — volontairement ou non — les règles de la perspective sur les dimensions, l’intensité de la couleur et la précision du dessin. Le résultat, sur le plan graphique, évoque un univers d’enfant, d’où l’utilisation du terme « naïf ». L’inspiration des artistes naïfs est généralement populaire et le terme s’applique aussi à des formes d’expression populaires de différents pays, notamment au courant artistique le plus connu d’Haïti .

Le lendemain matin, il fait gris et un peu pluvieux. Direction la falaise de craie, le principal point d’intérêt touristique de l’île avec les fresques naïves et les tumulus dont je parlerai plus tard. Wikipedia encore nous apprend que ces falaises font 7km de long, sont en craie et culminent à 128m. Nous décidons de ne pas nous garer au parking du geocenter, mais plutôt sur un petit parking forestier et de faire les derniers hectomètres à pieds dans les bois. Il pleuvine et nous trouvons des balises dans les bois. Nous croisons des cyclistes et nous nous apercevons bientôt qu’un triathlon se prépare sur le site. Nous n’avons pas visité le géocenter, il a l’air intéressant et a été primé pour son architecture en grande partie souterraine pour ne pas détériorer le paysage.

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Le lieu se targue de disposer du « plus grand escalier du Danemark » (près de 1000 marches). Il est très bien conçu et se marie à la végétation en épousant les flancs escarpés. Attention, il faut être en forme, par contre, pas trop de sensation de vertige grâce aux arbres. Nous marchons beaucoup, parcourons également le sentier côtier avec vue sur le vide, descendons, remontons, capturons le paysage sous un maximum d’angles de vue. C’est joli, sauvage et sur la plage étroite, les galets sont mouillés par la pluie et on joue avec la peur qu’une vague un peu trop forte vienne lécher la falaise, nous mouillant ou nous emportant. Et dire que demain, les triathlètes nageront dans cette eau avant de remonter l’escalier…comment se mettre dans le rouge d’entrée de jeu.

Après une pause au café du Geocenter, retour à la voiture direction les églises où nous admirons les fresques naïves, peuplées de monstres et d’histoires oubliées, les bateaux, les jolis cimetières qui pourraient presque figurer sur une carte postale. Nous visitons ainsi les 3 églises principales : Keldby, Elmelund et Fanefjord. Il est facile de circuler sans gps en suivant simplement les plaques et c’est plaisant de se laisser aller en faisant confiance au prochain carrefour. L’île est petite et il y a peu de circulation.

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Ensuite c’est parti pour la dernière attraction touristique de l’île, impossible à manquer quand on voyage avec une préhistorienne : les tumulus (qui sont des chambres funéraires) et les dolmens. Le premier est long d’une quinzaine de mètres, mais on ne peut y pénétrer. Le deuxième dispose de deux couloirs et en se trainant dans l’un deux, on peut « contempler » des restes humains à travers une vitre. Le tout à la lumière de nos téléphones…inquiétant et insolite. Au troisième, S. se fait mal au crâne en sur estimant la hauteur du « plafond » (ou en sous-estimant sa taille) et se consolera en admirant la vue posée sur les dolmens voisins. La journée, dernière de notre voyage au Danemark (le lendemain, lever tôt, ferry pour l’Allemagne et back home), se termine face à une pizza douteuse dans un bar de Stege.

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Epilogue

Comme vous avez pu le lire, j’ai adoré ce voyage. J’ai aimé le début, et adoré la fin. Mes coups de cœur vont à Tivoli, Helsingor, les longues balades dans Copenhague et Mon qui, sur un petit territoire nous a permis de profiter d’expériences et découvertes incroyablement variées.

Le Danemark c’est cher, mais finalement pas tant que ça. En s’y prenant à l’avance, on a dégotté des prix plus que corrects pour l’Europe. On a aussi souvent trouvé (à part sur Mon) un bon rapport qualité prix pour la bouffe. On a dépensé quand il fallait pour visiter, on avait quand même fait le trajet pour ça. Enfin, on a voyagé en voiture et on avait emmené de quoi petit déjeuner et faire des breaks ainsi que des couverts. Ne vous laissez pas trop vite décourager en vous disant que c’est impayable.

Le transport : c’était cool d’y aller en voiture, franchement sans hésiter. Bon ça dépend où vous vivez, mais depuis la Belgique ou l’Est de la France, c’est pas pire que de descendre dans le Sud. A part Hambourg où ça bouchonnait (genre comme à Lyon), on n’a pas regretté. Pas de location, pas de frais supplémentaires, le carburant était moins cher qu’ici, les routes sont excellentes et les gens roulent de façon très disciplinée. En plus, l’avion, ben ça pollue donc à éviter tant qu’on peut.

Je retournerais volontiers au Danemark, en voiture ou même en train (la liaison pour Copenhague se fait moyennant un ou deux changements en Allemagne). Je rêve d’aller en Norvège maintenant, pourquoi pas en y allant par le pont de l’Oresund…

A bientôt dans de prochains carnets de voyage, le prochain n’est pas encore fixé, mais j’ai des idées tant pour le nord que pour le sud…

PS: dernière image humoristique: on ne sait pas pourquoi mais le jour du départ, nous nous sommes aperçues avec effroi que mon gps qui normalement inclut toute l’Europe, refusait de nous accompagner au Danemark…

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Frontière germano-danoise

 

3 réflexions au sujet de « Roadtrip au Danemark 5: Mon + épilogue »

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