J’ai eu du mal à me poser pour écrire ces dernières semaines, du mal à trouver un sommeil réparateur, la procrastination m’a rendu visite. Aujourd’hui, je savoure cette pause du premier mai et j’en profite pour me refaire un peu le film du mois écoulé. Avril…
Avril, le mois du renouveau, le mois des magnolias, le mois des agneaux dans les prairies, le mois des premières salades en terrasse, un de mes mois préférés…
En avril, j’ai travaillé pas mal même si j’ai eu des jours off. J’ai senti que le dernier break était loin, j’ai eu envie de m’arrêter, mais sans vraiment pouvoir freiner. J’ai rêvé de travailler moins, de vivre encore plus simplement. De quitter le bruit de la ville, d’une tiny house avec un carré de verdure, d’assister aux éclosions printanières depuis ma fenêtre, de thés en pyjama, assise le matin au soleil sur un seuil qui serait à moi. De quitter un peu plus la frénésie du monde, de m’extraire des drames qui résonnent dans mes oreilles. Patience, un jour, bientôt peut-être…
En avril, j’ai fêté mon anniversaire, comme chaque année, avec mes amis et avec ma famille. J’ai pris congé ce jour là, il faisait beau, je portais ma nouvelle robe achetée à Lille, je me suis trouvée belle. J’étais bien, j’ai accueilli sereinement ce nouveau chiffre. L’âge est une telle question d’état d’esprit. Et de santé bien sûr, mais la santé j’ai la chance de l’avoir. Se sentir en équilibre, ici et maintenant, ne pas se mettre d’échéances et de pression chiffrée. Avant tel âge avoir fait ceci, à tel âge ne plus pouvoir se permettre cela. Bullshit les amis. On n’a qu’une vie ! Un midi en terrasse à siroter la première Amstel Radler citron de l’année, une soirée pizza entre amis à l’appartement, un restaurant avec mes parents, en bonne santé eux aussi, que demander de mieux ?
En avril, je suis montée sur scène. J’ai joué, j’ai crié, je me suis révoltée et j’ai mangé. J’ai porté avec des femmes magnifiques un texte féministe qui prône l’acceptation de soi et l’amour de son corps, notre seul et unique vaisseau sur cette terre. J’ai débattu, j’ai souri, je me suis passionnée. J’ai ressenti une immense fatigue, mais de celles qu’on apprécie car elles sont le reliquat de moments où l’on est pleinement mobilisés en faveur de ce en quoi nous croyons.
Bonne fête du travail à tous. Je vous souhaite d’en faire un qui vous plait. D’y donner le meilleur de vous même et de ne pas compter vos heures si c’est par passion. De ne pas travailler du tout si c’est votre choix. Ou d’avoir la force et la possibilité de vous ménager une vie qui vous ressemble à côté si vous êtes obligés d’en subir un qui ne vous plait pas. On a toujours un peu le choix…
Trop beau repose toi 😘
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